TRIBUNE DE L’OPPOSITION A PALAVAS : LA CENSURE A COUPS DE CISEAUX !!!...

A Palavas, le Maire et son premier Adjoint n’ont absolument aucun scrupule. Depuis les dernières élections municipales, deux bulletins municipaux ont été publiés: dans chacun des deux numéros, le Maire et son Adjoint, au mépris des lois existantes dans toutes les communes se sont permis, sans vergogne, de censurer brutalement les textes de la tribune des élus d’opposition.

 

Pour que chaque Palavasien puisse se faire une idée exacte de la pratique malhonnête des coups de ciseaux anti-républicains du Maire et de son premier Adjoint, nous vous communiquons l’ensemble du dossier.

 

Chacun jugera….

 

RAPPEL DES TEXTES OFFICIELS :

 

Selon l’article L 2121-71-61 du Code Général des Collectivités Locales, à Palavas comme dans toute les communes de plus de 3500 habitants,le droit réserve un espace à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale, dans le bulletin d’information générale de la commune.

 

Seules obligations :ne pas publier de texte comportant des risques de trouble à l’ordre, la sécurité et la tranquillité publique, ou ayant un caractère diffamatoire ou injurieux.

 

Cet espace ne peut être ouvert aux élus de la majorité.

 

Selon les modalités du règlement intérieur de la commune de Palavas adopté le 31 Juillet 2008 (A la majorité des suffrages exprimés, les quatre élus d’opposition ayant voté contre ), le texte de la tribune de l’opposition ne peut comporter seulement qu’un maximum de 1500 caractères sur une 1/2 page en largeur sur 3 colonnes, doit être envoyé le 10 du mois précédant la parution, et ne comporter ni questionnaire, ni coupons-réponse, ou bons de souscription.

 

LES BULLETINS MUNICIPAUX :

 

Depuis le 16 Mars 2008, date de l’installation du conseil municipal de Palavas, deux bulletins d’information ont été publiés par la Mairie, le premier au mois de Juillet 2008, et le second en Février 2009.

 

LE BULLETIN DE JUILLET 2008 : DEHORS LES  PHOTOS, ET LES  ADRESSES !

 

S’agissant du premier bulletin publié courant Juillet 2008, avant l’adoption du règlement intérieur,l’opposition a présenté une tribune de 2200 caractères incluant

un texte, les photos des quatre élus, et les différentes adresses postales, électroniques et téléphoniques où les élus d’opposition pouvaient être joints.

 

A la parution du bulletin, sans information préalable et à la seule initiative du maire, force a été de constater que les photos avaient été supprimées, alors que tout le bulletin étaient exclusivement consacré à la présentation individuelle et photographique, modeste, de chacun des conseillers de la majorité.

 

Par ailleurs, il ne restait, de tous les moyens de contact proposés, que le seul numéro de téléphone.

 

LE BULLETIN DE FEVRIER 2009 : DEHORS LE KIOSQUE ET LA MALTRAITANCE DE L’OPPOSITION !

 

S’agissant du second bulletin de Février 2009, la tribune de l’opposition a été envoyée dans le respect des textes de loi et  du règlement intérieur. (Entre temps le nombre de caractères a été ramené à 1500 !….)

 

A nouveau, les élus d’opposition ont du constaté, que, sans avertissement préalable et de la seule initiative du Maire et de son Premier Adjoint, deux passages du texte avaient été supprimés à la parution.

 

La première suppression concerne une exclamation à propos du kiosque pour les personnes à mobilité réduite, sans arrêt promis et jamais réalisé. « Ah, le mythique kiosque multi service !», écrivions nous...Ce texte qui n’avait aucun caractère injurieux ou diffamatoire, et ne pouvait troubler l’ordre public, a purement et simplement été supprimé.

 

La seconde suppression a consisté à faire disparaître la fin d’une phrase pour en altérer le sens, et, de façon peu honnête, lui donner une signification exactement contraire à sa rédaction initiale.

 

Ainsi la phrase initialement proposée « et une opposition républicaine qui ne soit pas systématiquement maltraitée », est-elle devenue sous l’effet de la censure, « et une opposition républicaine » !. Ce qui, plus qu’une suppression, ajoute perfidement une inversion de sens.

 

Par ailleurs, le  « PLU » (Plan Local d’Urbanisme) est devenu de façon incompréhensible le « plus », et les pieds sont devenus les « peds ».

 

Ces procédés, hors la loi, de censeurs/charcuteurs, sans scrupules et sans éthique sont totalement inadmissibles dans une commune républicaine.

 

Nous nous élevons avec vigueur et détermination contre ces pratiques qui n’honorent pas leurs auteurs, et transmettons ces faits au Tribunal administratif pour qu’il rappelle au Maire et à son premier Adjoint, que Palavas n’est pas une commune bananière où la loi n’aurait pas droit de cité, et l’opposition, le respect de son droit d’expression.

 

Jean-Louis JACQUET



08/03/2009